un moment difficile pour tous, une formation nécessaire

La formation s’inscrit dans le cadre du DPC, dispositif de formation réglementé et de démarche active du professionnel de santé, tout au long de son exercice professionnel, pour une amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
« Une mauvaise nouvelle, c’est ce qu’un médecin n’a pas envie de dire à quelqu’un qui n’a pas envie de l’entendre ».
C’est ainsi que N. Alby définit l’annonce à une personne d’une nouvelle qui peut remettre en cause ses projets de vie. C’est un moment crucial et inaugural dans la relation entre un soignant et un soigné.
Cette soirée sera l’occasion de rappeler les recommandations de la HAS concernant l’annonce d’une mauvaise nouvelle ou d’un dommage lié aux soins. De la maladie grave à l’annonce à priori facile, l’intensité et le malaise ne sont pas toujours liés à la gravité de la situation médicale.
Nous aborderons les mécanismes psychiques à l’œuvre chez les patients et leur famille,ainsi que ceux qui apparaissent chez la personne qui annonce.
« Il n’existe pas de « bonnes » façons d’annoncer une mauvaise nouvelle mais certaines sont moins dévastatrices que d’autres », I. Moley-Massol, médecin, psycho-oncologue et psychanalyste.
Des médecins de différentes spécialités partageront leur pratique singulière de l’annonce, leurs difficultés, et leurs réflexions. Une place sera donnée à l’importance des liens entre professionnels et ville-hôpital, autour d’un même patient.